En France, plus de 9,3 millions de personnes soutiennent régulièrement un proche âgé, malade ou en situation de handicap. Ce rôle essentiel, assuré dans l’ombre, est pourtant l’un des plus exposés au surmenage et à l’isolement. À l’approche de l’été, la même question revient : les aidants peuvent-ils, eux aussi, souffler ? Pour 40 % d’entre eux, la réponse est non : ils ne partent jamais en vacances, faute de relais, par peur de l’imprévu ou par culpabilité. Cette réalité, loin d’être anecdotique, interroge la place qu’accorde notre société au « droit au répit ».
Un second « emploi » de 20 h par semaine
Être aidant, c’est souvent cumuler un travail salarié et un second « emploi » non rémunéré : en moyenne, 20 heures d’aide hebdomadaire s’ajoutent aux obligations personnelles et professionnelles. Soins de base, préparation des repas, gestion administrative, visites médicales, écoute et vigilance de tous les instants : la liste est longue et la frontière entre journée et nuit s’efface.
Conséquences :
- Fatigue chronique et troubles du sommeil
- Stress et anxiété, alimentés par la peur qu’un incident survienne en leur absence
- Santé fragilisée : les aidants se déclarent moins souvent « en bonne ou très bonne santé » que la population générale (66 % des femmes aidantes contre 72 % des femmes en moyenne, 67 % des hommes aidants contre 76 % des hommes)
- Risque d’isolement social : invitations déclinées, loisirs sacrifiés, réseau amical qui s’amenuise au fil des années
Le résultat ? Pour beaucoup, les congés payés se transforment en « vacances à domicile », passées à surveiller un proche ou à compenser l’absence de services adaptés.
Pourquoi le répit est si difficile à organiser ?
- Manque de solutions de relève
Les structures d’hébergement temporaire et les accueils de jour sont trop peu nombreux ou inadaptés à certaines pathologies (handicap psychique, maladies neuro-dégénératives). - Coût financier
Même lorsque l’offre existe, le reste à charge peut dépasser le budget familial, surtout si la perte de revenus liée au temps partiel ou à l’arrêt de travail s’ajoute. - Culpabilité et injonctions morales
De nombreux aidants craignent de « laisser » leur parent ou leur conjoint et redoutent le regard de la famille : partir serait perçu comme un abandon. - Surcharge mentale
Organiser les soins, recruter une aide à domicile, coordonner médecins et paramédicaux… Tout ceci nécessite du temps et de l’énergie, justement ce qui manque le plus.
Le groupe Dame de compagnie : la solution pour des vacances vraiment reposantes
Installé à Levallois mais active sur l’ensemble du territoire, le groupe dame de compagnie à créer un service unique pour répondre à ce casse-tête. À travers sa société de prestations « Les Demoiselles de Compagnie » et son cabinet de recrutement LDDC Conseil et recrutement, l’entreprise propose des « dames de compagnie » qualifiées capables d’accompagner les bénéficiaires les plus fragiles jusqu’à leur résidence secondaire.
Comment ça marche ?
Pour permettre aux aidants de partir en vacances l’esprit serein, Le groupe dame de compagnie a conçu un accompagnement sur-mesure, en s’appuyant sur l’expertise de ses Demoiselles de Compagnie et de son cabinet de recrutement LDC Conseil & Recrutement.
Voici les principales étapes :
- Écoute et évaluation des besoins
Tout débute par un entretien avec l’aidant (et le bénéficiaire si possible) afin d’identifier précisément la situation : niveau d’autonomie, habitudes de vie, environnement, souhaits spécifiques et dates du séjour. - Sélection d’une intervenante sur-mesure
Le cabinet sélectionne avec rigueur une dame de compagnie qualifiée, en tenant compte des besoins quotidiens, du caractère, et des préférences de la personne aidée. L’objectif : garantir une présence bienveillante et rassurante, tout en favorisant une relation humaine de qualité. - Organisation logistique facilitée
Le cabinet s’occupe de toute l’organisation pratique : trajet jusqu’au lieu de vacances, hébergement de l’intervenante si nécessaire, ajustement du rythme d’accompagnement (journée, nuit, ou 24h/24 selon les besoins). - Accompagnement sur place en toute discrétion
La dame de compagnie assure une présence attentionnée : aide aux gestes du quotidien, stimulation cognitive et sociale, sécurité et confort. - Suivi régulier et lien maintenu avec la famille
Des comptes rendus réguliers sont transmis pour assurer une continuité de confiance et de sérénité tout au long de l’été.
Des bénéfices concrets pour toute la famille
- Libérer la charge mentale : savoir qu’un proche est accompagné par une professionnelle formée, c’est se déconnecter réellement.
- Maintien du cadre de vie : le bénéficiaire profite de sa maison de vacances, de son jardin, de ses repères ; les aidants n’ont plus à choisir entre leur propre repos et le bien-être du parent.
- Prévention de l’épuisement : un été de répit régulier retarde la survenue des troubles liés au stress chronique et diminue les arrêts maladie.
- Lien social préservé : la dame de compagnie encourage les sorties, les visites et les activités adaptées (balades, lecture, ateliers mémoire).
Témoignage : « Pour la première fois depuis cinq ans, j’ai fermé mon ordinateur pro »
« Maman tenait absolument à passer l’été à Montalivet, dans la maison familiale. Avec sa maladie de Parkinson, je n’osais plus la laisser seule et je n’avais pas les moyens de prendre deux mois de congé. L’équipe du groupe Dame de compagnie a sélectionné Claire, infirmière à la retraite ; elle a séjourné avec maman tout l’été, géré les médicaments, organisé des visites au marché et même relancé les parties de scrabble entre voisins. J’ai pu partir dix jours à Rome avec mes enfants sans une once de culpabilité. »
— Sophie, 48 ans, aidante et cheffe de projet IT
Conclusion : réinventer le répit des aidants
Les aidants n’ont pas seulement besoin de reconnaissance ; ils ont besoin d’outils pratiques pour décrocher. En combinant présence humaine de qualité, flexibilité estivale et accompagnement dans les lieux de vie choisis par le bénéficiaire, le groupe dame de compagnie offrent une réponse concrète à un besoin encore sous-estimé.
Alors que la stratégie nationale pour les aidants 2023-2027 fixe pour priorité de doubler l’offre de répit, le groupe dame de compagnie peut se targuer d’abriter une initiative pionnière : permettre aux aidants de prendre enfin de vraies vacances, sans renoncer ni culpabiliser. Parce qu’un aidant reposé, c’est un proche mieux accompagné… et une société qui tient ses promesses de solidarité.